Soizic nous fait découvrir son quotidien chez éolane en tant qu'Opérateur câbleur/filaire
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je suis arrivée sur le site de Neuilly-en-Thelle après l’obtention de mon BAC, ma mère et ma sœur travaillaient déjà ici. Par du bouche-à-oreille, j’ai intégré la société en 2003, en intérim, sur un poste en CMS. Depuis 18 ans, je suis passée par différents postes. Tout d’abord celui d’une opératrice sur machine, puis je suis devenue contrôleur de ligne CMS.
Rattachée au Responsable de production, ce poste m’offrait plus de liberté car je lançais ma ligne de production en toute autonomie : programmation, sérigraphie, ajustement des composants, mise au four et contrôle de sortie de four. C’était valorisant d’avoir la gestion complète de sa ligne.
Par la suite, je me suis dirigée vers un poste en implantation et finition. J’ai bénéficié d’une formation d’un mois pour être plus à l’aise, pour finir sur un poste d’intégration.
Quelle a été ta première impression en arrivant chez éolane ?
Je suis arrivée dans une entreprise familiale. Une petite usine où tout le monde se connaît et où je me suis vite intégrée. J’ai pris connaissance de nouvelles techniques grâce aux plus anciens. J’ai n’ai aucun diplôme d’électronicien, d’ingénieur ou de brasage, j’ai tout appris sur le terrain !
Peux-tu nous décrire une journée type d’Opérateur câbleur/filaire ?
Le matin je récupère le dossier de montage transmis par le service méthodes et je suis scrupuleusement les instructions. J’ai les outils mis à disposition et la façon de faire qui est décrite, j’ai juste à respecter les consignes pour le montage.
J’interviens sur toutes les étapes sauf le test. Je peux faire du wrapping, c’est une technique où le fil vient s’entourer sur le connecteur, ce n’est pas du brasage attention ! C’est ce qu’on appelle une technique d’entourage à l’aide d’un pistolet. Je fais aussi du sertissage, c'est-à-dire que l’on vient sertir un fil dans une cosse à l’aide d’une pince à sertir.
Enfin, j’effectue des couples de serrage, on vient serrer en fonction de la technicité du client, je n’ai pas le droit de serrer comme je veux, je dois respecter la consigne indiquée par le client dans mon dossier de montage.
En résumé, je fais beaucoup de montage, de visserie et de brasage.
Avec quels services interagis-tu ?
Je travaille avec le service Méthodes car si on a un problème ou des remarques sur les consignes, ils peuvent nous accompagner dans la compréhension du dossier. Nous sommes en relation aussi avec le service Qualité qui vient solutionner nos problématiques de fabrication et contrôler le produit fini. Nous sommes amenés à aller au service Magasin pour chercher des Ordres de Fabrication (OF) et réceptionner les produits volumineux.
Selon toi, quelles sont les qualités requises pour être opérateur ?
C’est un métier manuel, il faut être très minutieux et calme, surtout lorsque nous faisons du brasage. *rires*
La concentration et la rigueur sont importantes pour faire ce métier, il ne faut pas s’éparpiller au risque de louper des étapes. J’aime bien être organisée dans mon travail, on utilise beaucoup la méthode 5S : trier, ranger, nettoyer, systématiser et maintenir.
A contrario, as-tu des contraintes à spécifier ?
C’est un métier qui reste physique, nous portons au quotidien des charges lourdes comme, par exemple, des balises qui font 4m et nous pouvons être amenés à les porter plusieurs fois par jour. Il faut avoir une bonne condition physique. Les horaires, en journée ou de nuit, sont aussi à prendre en compte pour faire ce métier.
Un dernier mot pour conclure ?
Nous avons fait plusieurs événements sur le site : lotos, repas de noël, barbecue... etc. Ce sont des supers souvenirs passés entre collègues !