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1 Équipier, 1 Métier : Laura

Laura nous fait découvrir son quotidien chez éolane en tant qu'Opérateur vernissage.

Est-ce que tu peux te présenter ?

Image retirée.Bonjour, je m'appelle Laura, j'ai 26 ans. Après avoir terminé le lycée, j'avais hâte de commencer à travailler. Grâce au soutien de la Mission Locale, j'ai pu décrocher rapidement un emploi chez éolane. J'avais seulement 18 ans à mon arrivée, ce qui signifie que j'ai maintenant accumulé 8 ans d'expérience ici !

J'ai eu l'opportunité d'occuper plusieurs postes au sein de l'entreprise. C'est une expérience très enrichissante car cela m'a permis d'acquérir une compréhension et une vue d’ensemble du processus de fabrication. Le premier poste que l’on m’a proposé était au magasin, un poste que je n’ai finalement jamais occupé car je recherchais quelque chose de plus manuelle. J'ai rejoint le département d'insertion, où je m'occupais du positionnement des composants sur les cartes avant qu'elles ne soient soudées dans la vague, puis j'ai travaillé à la finition avant d'occuper mon poste actuel d’opérateur vernissage.

Quelle a été ta première impression en arrivant chez éolane ?

Je me souviens très bien de mon premier jour. J'ai été très bien accueillie, et on a pris le temps de me présenter les activités et le métier de l’entreprise en détail. À mes débuts, j'ai été affectée en insertion, un travail qui me permet de mettre en pratique mes compétences manuelles et de travailler avec mes mains. Être assise devant un ordinateur toute la journée ne correspond pas à ma personnalité. J’ai montré que j’étais une personne motivée et minutieuse et on m’a offert l’opportunité de travailler sur des tâches plus concrètes, me correspondant mieux.

Est-ce que tu peux nous décrire tes principales missions ?

Dans un premier temps, il est important de comprendre qu’il existe deux techniques distinctes : le vernissage manuel et le vernissage automatique. Ces deux processus sont assez similaires, à l'exception de la préparation des cartes. Lors d'un vernissage manuel, la première étape consiste à masquer manuellement certaines zones ou composants sur les cartes qui ne doivent pas être vernis. On appelle cette étape l’épargne manuelle. Elle n'est pas nécessaire lors du vernissage automatique, car le robot ne vernit que les zones définies par les paramètres informatiques.

Lors du vernissage manuel, nous appliquons une couche de vernis : une surface de soudure (qui prend la forme d'une pâte épaisse) et une surface éléments pour les composants. Une fois la carte sèche, nous retirons le scotch de protection, puis nous utilisons une soufflette pour enlever les excès de vernis. 
Ma principale responsabilité consiste à contrôler les cartes et effectuer les retouches nécessaires. J'utilise une lampe UV violette, des lunettes de protection et des gants pour inspecter minutieusement l'application du vernis. Si je repère des défauts, je les corrige en utilisant un pot de diluant en cas d'épaisseur excessive du vernis, et j'ai à ma disposition un pinceau et un pot de vernis pour les zones insuffisamment couvertes. Pour enlever complètement le vernis, nous utilisons du DCT.

Je n’utilise l’ordinateur que pour accéder aux plans de vernissage, ce n’est pas moi qui suis chargée de paramétrer les robots. Cependant je joue un rôle dans l’identification  des défauts répétitifs sur les cartes vernies automatiquement. Si je remarque des problèmes fréquents, je les signale pour aider à corriger et améliorer les paramètres du robot et éviter ces erreurs.

Quelle est ta charge de travail quotidienne ?

Le volume de cartes quotidien est assez variable et dépend principalement des ordres de fabrication (OF) que nous recevons. Certains jours, je peux m’occuper d'environ 200 cartes, tandis que d'autres, j’ai à faire à une quantité beaucoup plus réduite. Cette fluctuation est normale dans notre domaine, par exemple, hier j’ai contrôlé 60 cartes au total. 

De plus, le nombre de cartes que je traite dépend aussi des retouches nécessaires. Personnellement, je privilégie la qualité à la quantité. Cependant, il est essentiel de respecter les délais fixés par nos clients. 

Dans les périodes plus calmes, nous sommes répartis sur d'autres îlots en support. J'apprécie cette variété car cela me permet de diversifier mon travail et de rencontrer des collègues que je ne croise pas nécessairement tous les jours. En ce moment, je jongle beaucoup entre le vernissage, la préparation et la finition, ce qui rend mes journées très dynamiques.

Quel est ton environnement de travail ?

Notre équipe est composée de cinq personnes : une responsable superviseur vernissage, deux personnes qui travaillent sur le robot de vernissage, et deux autres, dont moi, au poste vernis manuel (avec épargne). Nous procédons à d’éventuelles retouches si nécessaires, tout cela en étroite proximité, sur le même îlot. Même si je travaille dans un local légèrement à l'écart, nous maintenons une communication fluide et constante. Nous formons vraiment une équipe soudée. Si jamais j'ai le moindre doute concernant un composant qui doit être vernis ou non, nous nous aidons mutuellement. La collaboration et l'entraide sont des aspects essentiels du bon fonctionnement de notre équipe.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ton métier ?

De mon point de vue, les qualités cruciales pour ce métier sont l'écoute et la minutie. 

La minutie revêt une importance particulière dans notre métier car chaque détail compte. Chaque composant doit être traité avec précision et soin pour garantir la qualité du produit final et le maintien des normes de qualité élevées. 

L'écoute est également primordiale. Il est important de prendre en considération les conseils et les retours que l'on reçoit pour nous aider à nous améliorer, et à devenir plus efficaces dans notre travail.
Mais surtout, je pense que la qualité la plus importante est d'aimer son travail. Lorsqu’on aime ce qu’on fait, tout est plus simple, et ça se reflète dans la qualité globale de son travail. C’est une énergie qui nous pousse à être constamment dans l’amélioration continue. 

A contrario, il y a t'il des contraintes à prendre en compte ?

Il existe effectivement des contraintes physiques à considérer, telles que des problèmes de dos ou de santé en général. Sur ces sujets, je trouve qu’éolane s’adapte  pour atténuer ces contraintes. Nous bénéficions régulièrement d'interventions de sensibilisation, notamment sur la manipulation des charges lourdes, et de courtes formations sont parfois dispensées le matin par des experts internes qui rappellent les bonnes pratiques. Il y a des détails auxquels je ne faisais pas forcément attention avant, comme l'importance de baisser les genoux lors de certaines manipulations. Ces petites choses font une grande différence et éolane veille à ce que nous soyons conscients de ces pratiques pour préserver notre santé physique à long terme.

Un dernier mot pour conclure ?

Nous serions ravis d’agrandir notre équipe avec des personnes motivées et enthousiastes qui seraient intéressées pour travailler avec nous à Saint-Agrève !