Cédric nous fait découvrir son quotidien chez éolane, en tant que Chargé de Projet R&D
Est-ce que tu peux te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Cédric, j’ai 37 ans. J’ai été embauché en tant que Technicien Bancs de Test au sein du bureau d’études d'éolane, puis j’ai rejoint la partie développement électronique Hard / Soft.
Il y a deux ans, j’ai intégré l’équipe de chargés de projet du cycle light. C’est une équipe qui a été créée dans le but de gagner en agilité et en réactivité sur les cycles de développement court et sans contrainte documentaire forte. Cette nouvelle organisation m'intéressait et j’ai décidé de saisir cette opportunité. Pour faciliter ma prise de poste en tant que Chargé de Projet, j’ai effectué une courte formation en gestion de projets.
Aujourd’hui, je travaille sur des projets de A à Z, j’ai l’entière responsabilité du Hard / Soft / Projets sur des cartes simples. Dans le cas de projets plus dimensionnant, je travaille beaucoup avec des collègues de Douarnenez, Combrée et Nantes qui m’apportent leurs compétences techniques.
Avec quels services interagis-tu ?
Je travaille avec le service commercial. Je participe aux réunions d’appel d’offres et il m’arrive de me déplacer pour soutenir les offres avec eux et leur apporter un soutien technique si nécessaire.
Nous sommes tous les jours dans l’usine, aux côtés de la production. En fonction des projets, il y a des contraintes industrielles plus ou moins importantes à intégrer dans le design des produits, c’est ce qu’on appelle le DFx (Design For x). La R&D se situe au tout début du cycle de production, on fait des prototypes rapidement puis on les développe. J’ai souvent besoin de conseils en câblage, méthodes ou tests. Cette proximité est notre valeur ajoutée. Avoir une vision globale de la production permet un gain de temps précieux, nous développons des produits optimisés pour la future industrialisation de nos usines. Tous ces réflexes, nous les avons acquis en travaillant avec la production.
Quelles sont les qualités requises pour exercer ton métier ?
Il faut être adaptable, les projets ne sont jamais les mêmes, on change de produits et d’outils en permanence. Rigoureux, il ne faut surtout pas oublier d’exigences, en particulier sur les secteurs contraints tels que le médical. Persévérant, l’objectif est de sortir le produit !
A contrario, y a-t-il des contraintes à prendre en compte ?
Oui, un Chargé de Projet possède deux casquettes: une technique et une gestion de projet. Il est possible qu’il y ait parfois des surcharges ponctuelles sur l’une mais ça ne nous donne pas le droit de délaisser l’autre pour autant et ça peut être difficile à gérer.
Une anecdote pour la fin ?
Il m’est arrivé de travailler sur des produits plutôt insolites. Je me souviens, à l’époque où j’étais encore à Combrée, nous avons développé un GPS de prière pour un client des Emirats Arabes Unis. On avançait sur quelques prototypes et comme ils n’étaient pas encore synchronisés, on avait un appel à la prière qui se déclenchait toutes les trois minutes *rires*. C’était le bazar !